Assurance santé aux Émirats Arabes Unis pour les expatriés.

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La nécessité d'une couverture santé pour les expatriés

"Les touristes et les résidents aux EAU sans assurance santé, ou qui vient d'expirer, ont à payer l'intégralité de leurs frais hospitaliers."

Le gouvernement des EAU fournit aux Émiratis un système de santé national administré par le Ministère Fédéral de la santé. Pour les expatriés, soit environ 88,5% de la population, un payement de 300 dirhams (64,42 €) par an est requis pour bénéficier du système de santé et de tous les établissements de santé du ministère de la Santé à frais réduits. Ce système national ou le système par assurance international est une condition obligatoire pour les travailleurs expatriés qui souhaitent un permit de travail aux EAU. Dans le passé, les gens de passage aux EAU sans assurance santé internationale avaient la possibilité d'avoir des soins de santé gratuits pendant leur séjour aux Émirats Arabes Unis. Ces coûts comprennent environ 80% du budget du ministère de la Santé.

Les déclarations officielles du ministère de la Santé confirment qu'avec ce système, le Ministère recueille approximativement 500 Millions de Dirhams par an mais en dépense 5 fois plus dans les services médicaux. Le ministère de la Santé croit aussi que les services médicaux et la médecine en général sont mal gérés ou comporte des abus. Les touristes ou même les personnes avec un visa de transit qui vont dans un hôpital public pour y subir une opération lourde en sortent quasiment gratuitement alors que cela devrait leur coûter 50.000 à 250.000 dirhams dans les autres hôpitaux.

En lieu et place de ce qui précède et afin d'alléger ses dépenses, le ministère de la Santé a annoncé deux nouvelles décisions politiques concernant la révision des charges médicales des hôpitaux gouvernementaux, les cliniques ou les centres de santé telles que les dépenses des prescriptions médicales faites aux patients.

La première, qui a pris effet le 1^er Mai 2001, fait état que les cliniques gouvernementales ne fourniront plus de médicaments gratuits aux expatriés disposant d'une carte d'assurance, car ils devront les acheter dans les pharmacies privées.

La seconde, qui a pris effet le 1^er Avril 2001, fait état que les touristes aux EAU et les résidents sans assurance santé ou avec une assurance qui a expirée, doivent payer les frais en totalité pour leurs séjours hospitaliers ainsi que les opérations chirurgicales.

Ces décisions politiques visent à impliquer d'avantages le secteur privé des soins de santé mais aussi de faire économiser des millions de Dirhams au gouvernement. Le ministère de la Santé est en train de planifier, en coordination avec d'autres autorités, de s'assurer que tous les expatriés ont une assurance médicale dans le futur, que ce soit par des régimes d'assurance privées ou avec les employeurs. En réalité, en 1999 le ministère de la Santé des EAU a fait un appel d'offres pour une assurance complète en demandant aux assureurs de santé locaux et aux consultants internationaux. Mais leurs propositions ne correspondaient pas aux attentes du Ministère, car l'offre des compagnies d'assurance était de percevoir l'intégralité des primes d'assurance et de rembourser les dépenses au gouvernement qu'à hauteur des taux subventionnés actuels. Cela rappelle le fait que le secteur privé de la santé devrait être et sera impliqué comme un substitut.

Assurance santé aux Émirats Arabes Unis pour les expatriés

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Quelques articles parus concernant les assurances aux EAU

L'augmentation des primes d'assurance voiture aux EAU

Publié le 4 janvier 2013

Les routes de Dubaï ont été obscurcies par un brouillard et par la pluie le 17 décembre 2012. Les conditions dangereuses ont affecté les automobilistes et ont causé un peu plus de 330 accidents de la route dans les 7 heures qu'ont duré les intempéries.

Les ravages causés par le trafic ont déclenché la prédiction que le secteur des assurances allait augmenter les primes d'assurance pour la couverture des voitures à travers les EAU au début de 2013. Les taux moyens des assurances pour les EAU ont été relativement bas de l'ordre de 3% (0,5% à 1,5% de moins que les autres pays du Conseil de Coopération du Golf), entraînant dans la plupart des portefeuilles des assureurs de lourdes pertes dont certaines ont atteint des Millions de Dirhams.

Les assureurs ont été critiqués car garder des taux bas a rendu les portefeuilles clients inefficaces. On croit que ces assurances low cost sont souvent incapables de s'adapter à des réclamations non négligeables et sont l'origine de ces pertes. Une seule intense forte pluie et une circulation dangereuse ne peuvent pas être blâmée, indiquant aux analystes que les taux doivent être réévalués. Muhamood Ahammad de l'Assurance Nationale de Dubaï soutient cette information et a déclaré qu'un nouveau regard sur les taux était le "changement des besoins sur le marché" et que ce problème ne peut pas être attribué uniquement à des "accidents lors d'une journée pluvieuse".

Les estimations de l'industrie qui sont les plus réalistes ont été faites, suggèrent que les primes annuelles pour un véhicule devraient être entre 0,75% et 1,25% plus élevées qu'elles le sont actuellement. Toutefois, la majorité des modèles de véhicules au-dessus des 54.450 $US sera probablement gardée à un taux de réajustement de 3% annuel, tel que les statistiques soutiennent que les conducteurs de ces voitures de cette tranche sont plus prudents sur la route et entretiennent généralement mieux leurs voitures. Cela a fonctionné à la fois comme une récompense mais aussi comme un encouragement à rester assuré pour un prix remisé.

Retour en avril 2012, l'Autorité de la Route et des Transports de Dubaï a introduit un "certificat de conducteur" avec l'intention de fournir aux "bons" automobilistes une méthode permettant de réduire le coût de leur assurance voiture. Ce certificat n'a pas été conçu pour être utilisé comme fondement juridique pour l'application des taux bas (car il n'est pas obligatoire pour les compagnies d'assurance), mais plutôt comme un document officiel qui encourage les assureurs à offrir de meilleures conditions aux conducteurs qui ont un "casier vierge", d'après le PDG de l'Autorité du Trafic et des Routes ("RTA’s licensing agency"), Ahmad Hashim Behroozian. C'est un peu comme le bonus/malus en France.

Il y a des inquiétudes que ces conducteurs sans antécédents d'accidents ou de cas de conduite dangereuse soient injustement touchés par les ajustements des taux, car il reste à voir si leur certificat de conducteur réussira à compenser l'estimation des hausses des primes pour 2013. Mustafa Vazayil, Directeur Général de l'assurance Gargash a déclaré que les assureurs qui étaient préoccupés par les profits de souscription n'auraient "pas d'autres choix que d'augmenter le prix à des niveaux réalistes ou du moins en corrélation avec l'inflation".

Le tourisme de la santé aux Émirats Arabes Unis se maintient

Les derniers rapports des médias des EAU cette semaine indiquent que le marché du tourisme de la santé dans la région est en plein essor pouvait être limité par des problèmes de capacité des soins de santé, les questions de regulation et d'autres forces du marché.

Les Émirats Arabes Unis est le plus grand marché du tourisme de la santé au Moyen-Orient, ce qui représente globalement 4,3 Millions de patients dans le pays par an. Un article dans un journal Anglais basé à Dubaï, "the National", affirme que tant que le secteur privé de la santé a pleinement contribué à promouvoir les EAU comme un centre attractif international pour le tourisme de la santé. Les infrastructures médicales existant pour ce marché pourraient ne pas être prêtes à gérer un nouvel afflux de touristes.

Selon les derniers chiffres de l'industrie, le taux d'occupation des établissements médicaux du secteur privé à Abu Dhabi et Dubaï par les étrangers a grimpé en flèche ces trois dernières années. "Dubaï Healthcare City", le plus grand centre médical de la région, a noté que 15% de ces 502.000 patients l'année dernière étaient des touristes étrangers, alors qu'ils étaient seulement 10% des 412.000 patients en 2010 et une estimation de 5% des 231.000 patients en 2009. Pendant ce temps cet hôpital à Dubaï a déclaré au journal "the National" qu'il recevait entre 10 et 15 touristes médicaux tous les mois, contre les 5 par mois qu'il avait en 2009. L'"Al Noor Hospital" d'Abu Dhabi a aussi noté qu'environ 15% de ses patients étaient des étrangers l'année dernière.

Par rapport aux autres centres médicaux pour tourismes en Asie du sud-est ou Amérique Latine, plus de patients viennent et utilisent les établissements médicaux privés depuis les pays voisins du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Ces clients choisissent de venir aux Émirats Arabes Unis pour les interventions chirurgicales telles que, les opérations cardiaques ou orthopédiques qui ne sont pas encore disponibles dans leur pays d'origine. Les patients d'origine Occidentale (une part infime de la clientèle) sont quant à eux souvent dans une urgence médicale survenue pendant leur séjour aux Émirats Arabes Unis. Comme les coûts des traitements dans les Émirats Arabes Unis ne sont pas beaucoup moins chers qu'en Europe, les sociétés de soins du pays doivent se concentrer sur la qualité du service, les équipements dernier cri, l'intimité et la discrétion pour les patients, si elles veulent rester compétitives, c'est un défi considérable.

Alors que le secteur du tourisme médical aux Émirats Arabes Unis a été en mesure de faire un énorme progrès jusqu'ici. La réglementation actuelle et la capacité des infrastructures devront être revues si la région veut continuer de se développer et vraiment rivaliser pour avoir des clients de plus grandes valeurs sur la scène mondiale. Les analystes de ce secteur ont déclaré un manque de coopération entre l'État et les acteurs du secteur privé comme un obstacle majeur à développer le secteur du tourisme médical UAE. Sans une approche nationale plus intégrée, les Émirats Arabes Unis ne seront même plus capables de commercialiser ses ressources médicales à l'étranger ou d'améliorer le nombre de professionels de la santé qualifiés.

Un manque de législation spécifique régissant spécifiquement les médecins internationaux et les droits des patients dans le secteur du tourisme médical des Émirats Arabes Unis a souvent été cité par les professionnels de la santé comme étant un domaine clé qui doit être amélioré. À l'heure actuelle il n'y a pas de règles concernant les complications, les effets secondaires et les autres obligations après le traitement pour les patients étrangers dans les Émirats Arabes Unis. Dans les pays où le secteur du tourisme médical est plus dynamique tels que l'Allemagne ou la Thaïlande, ces pays ont intégré des contrats juridiques entre les patients étrangers et des hôpitaux nationaux et sont suivis assidûment par des autorités sanitaires indépendantes. D'après "The National" les lois doivent être introduites pour couvrir non seulement les complications potentielles de santé, mais exigent aussi que les hôpitaux locaux effectuent les soins de leurs patients après leur retour dans leur pays d'origine. Sans ces protections nécessaires, la réputation des institutions médicales dans les Émirats Arabes Unis et l'ensemble du secteur risquent d'être détériorée.

Les premières instances de santé des Émirats Arabes Unis, le Ministère de la Santé (MS) et l'Autorité de la Santé de Dubaï (ASD), ont tous deux reconnus dans le passé qu'un manque de législation spécifique sur le tourisme médical a peut-être entravé le développement de ce secteur. Dorénavant les autorités des Émirats Arabes Unis ont montré un intérêt croissant dans les recommandations des professionels et travailleront à mettre le secteur au niveau des standards internationaux. À l'avenir le ministère de la Santé est déjà en train de préparer un visa spécial visite médicale comme il existe déjà aux États-Unis et au Royaume-Uni, ce qui surveillera et protègera les patients étrangers pendant qu'ils se fassent soigner aux Émirats. Par ailleurs l'ASD a présenté des plans pour un ensemble des lignes directrices de l'industrie qui dirigeraient le marché du tourisme médical. Quand elles entreront en vigueur, ces nouvelles règles devraient classer les établissements de santé par en fonction des coûts de santé tout en fournissant des normes minimales supplémentaires de service et protection des consommateurs.

Alors que cette politique de réglementation du marché local sera certainement bienvenue, le secteur du tourisme médical aux Émirats Arabes Unis devra également surmonter des obstacles pour répondre à une concurrence internationale accrue, tels qu'un service de soins de santé spécialisés uniques et des prix nettement inférieurs. Selon "The National", la population dominante d'expatriés et les jeunes qui sont fashion aux Émirats Arabes Unis, sont souvent cités comme un élément positif dans les prévisions économiques globales d'une région et va en particulier à l'encontre du tourisme médical. Parce que la plupart des expatriés des Émirat Arabes Unis retourneront dans leur pays d'origine lorsqu'ils prendront leur retraite, la demande pour des établissements médicaux hautement spécialisés est normalement liée à des populations vieillissantes, et cela reste très faible par rapport aux normes mondiales. Ainsi, sans activité suffisante sur leur marché domestique, le secteur privé de la santé aux EAU a eu du mal à se développer et à maintenir des services médicaux hautement spécialisés jusqu'à présent. Selon le rapport 2011 de l'unité d'intelligence économique, les Émirats Arabes Unis dépensent actuellement plus de 2 milliards de dollars chaque année en envoyant des patients locaux à l'étranger pour un traitement médical avancé. Plus de 130.000 personnes des Émirats Arabes Unis ont visité des pays étrangers pour un traitement médical an dernier, dont 4.500 ont eu les frais couverts par le gouvernement.

Alors que la demande pour les traitements très chers aux EAU reste un problème, l'accès demeure un problème pour généralement les autres traitements médicaux. Selon les chiffres du gouvernement, les hôpitaux publics et privés fonctionnent à 80% de leur capacité à Dubaï. Le manque d'effectifs suffisants reste aussi un problème. La moyenne nationale est reste de 19 médecins pour 10.000 habitants, ce qui reste faible comparé aux 33 pour les USA et 38 pour l'Allemagne. Un prochain mandat national d'assurance santé pourrait aggraver la situation, que plus d'Émiratis inonderaient les services de soins de la nation.

En ce qui concerne de devenir plus rentable, les EAU ont beaucoup à rattraper, en particulier des marchés rivaux en Asie. Par exemple le coût moyen pour un pontage coronarien aux EAU s'élève à 44.000 US$, alors qu'à Singapour 18.500 US$, 11.000 US$ en Thaïlande, 10.000 US$ en Inde et 9.000 US$ en Malaisie. Plusieurs facteurs contribuent à cela, entre autres, le faible coût de la vie locale, le salaire des employés et la plus grande disponibilité des professionels de santé qualifiés. Si les EAU peuvent travailler pour résoudre ces problèmes et devenir plus compétitifs, ils attireront certainement de futurs touristes médicaux dans leur pays.

Organisme Mentionné

Autorité de Santé de Dubaï
DHA
L'Autorité de Santé de Dubaï (ASD) est une organisation gouvernementale chargée de superviser le secteur de la santé de l'Émirat de Dubaï. L'ASD fut créé en 2007 sur directive du cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum, le vice-président, le Premier ministre, et gouverneur du Dubaï. Les services de soins de santé partout dans Dubaï peuvent être fournis par les établissements de santé de l'ASD y compris les hôpitaux (Al Wasl, Dubaï et Rashid), les centres spécialisés (le centre de diabète Joslin) et de nombreux centres de santé primaire.

Comme les primes d'assurance augmentent dans les Émirats Arabes Unis, de nombreux assureurs locaux se tournent vers la Takaful pour rester compétitif.

Les primes annuelles d'assurance médicale devraient augmenter d'environ 10 à 20% cette année pour rattraper la hausse des coûts des soins de santé aux EAU. Cette hausse annuelle risque de perdurer les années à venir.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette brusque montée, des facteurs tels que ceux causé par les assureurs, le personnel de santé, la prochaine législation mais aussi des assurés eux-mêmes.

Une des principales raisons est que quelques hôpitaux et médecins font souvent des prescriptions qui ne sont pas toujours nécessaires. Un responsable d'une assurance santé a commenté "Il est juste de dire que le secteur des soins de santé national n'a pas trainé dans la prescription de tous types de traitements... même quand ils n'étaient pas nécessaires. Ils savent que si le patient est couvert, il est plus ou moins sûre que l'assureur va payer. La plupart des opérateurs de la santé supposent que les assureurs santé sont là pour faciliter leur trésorerie d'exploitation.".

Bien que le coût des médicaments ait diminué ou a été maintenu par les autorités, le personnel local de santé ne peut pas nécessairement prescrire ces alternatives moins chères. Un assureur a exprimé son opinion sur la façon dont les médicaments sont chers à bas coûts ne se traduisent pas nécessairement à l'épargne, "Il y a certainement une utilisation abusive de la part des médecins, et les institutions qu'ils représentent, en prescrivant les marques chères même si les marques génériques sont disponibles pour le même traitement et avec le même résultat.".

Toutefois, les hôpitaux locaux et les praticiens ne sont pas les seuls à accuser la hausse des coûts. Beaucoup de patients qui ont des assurances médicales abusent de leur police d'assurance. Un nombre signifiant d'assurés vont chez le docteur pour le moindre petit problème médical. Depuis que les assureurs calculent leurs primes sur l'endroit où vivent ses assurés ainsi que leur âge, de plus en plus de gens font des réclamations dans une zone, la prime d'assurance pour tout le monde dans cette communauté va aussi augmenter. Les assureurs espèrent contrôler ce comportement en augmentant les primes d'assurance.

Une autre raison de l'augmentation des primes, en particulier pour les assureurs à Dubaï, serait de faire en sorte qu'il soit obligatoire d'avoir une assurance médicale pour tous les employés à Dubaï. Bien que cette proposition a été débattue de nombreuses fois, il semble vrai semblablement que cela arrivera cette année.

Abou Dhabi est actuellement le seul Émirat qui dispose d'une loi qui impose de couvrir ses employés d'une assurance santé. Les assureurs devraient bénéficier de ce projet de loi si les hausses de primes sont effectuées avant que Dubaï adopte une telle loi.

Les assureurs de Dubaï, ont besoin de trouver une méthode pour gérer leurs portefeuilles. Sans les subventions du gouvernement d'Abou Dhabi que les compagnies d'assurance bénéficient, il serait encore plus difficile pour les assureurs de Dubaï de rendre leur entreprise rentable.

La hausse vient aussi comme une conséquence d'une stratégie des assureurs depuis des années à adopter des primes faibles afin de rester compétitif et gagner des parts du marché. Au cours des dernières années, bien que les coûts des traitements hospitaliers et des médecins aient augmenté de 30 à 40%, les primes d'assurance ne reflètent pas cette tendance.

Il n'est pas inhabituel de voir un assureur offrir le plus bas taux possible afin d'obtenir un important contrat de groupe. Cette stratégie a pu fonctionner dans le passé mais maintenant ce n'est plus possible.

"L'assurance-maladie n'a jamais été une ligne très rentable dans les Émirats Arabes Unis et au cours des dernières années, les assureurs ont en ressenti les effets substantiels tels que les demandes de remboursement croissantes, alors quand vient le temps pour le renouvellement de la police d'assurance médicale, les assureurs doivent rationaliser leurs dépenses. Les augmentations proposées de la prime en sont un témoignage", a déclaré Abdul Khader Panakkat, directeur du département des réclamations de Nasco Karaoglan.

Les entreprises locales d'assurance aux Émirats Arabes Unis souffrent le plus de ces hausses de prix, car ils ont déjà du mal à concurrencer avec les assureurs internationaux car ils sont plus expérimentés et plus stables qu'eux. Selon le rapport du Business Monitor International (BMI), les assureurs locaux ne peuvent pas être compétitifs avec les grandes multinationales du secteur de l'assurance en dehors des Émirats Arabes Unis. Au lieu d'essayer de rivaliser dans l'assurance conventionnelle, les entreprises locales se tournent maintenant vers Takaful, un concept d'assurance qui est conforme à la loi islamique.

BMI a déclaré: «Ces entreprises locales ont peu d'économie d'échelle et un accès limité aux ressources et ni les compétences nécessaires pour être compétitifs au niveau international. Là où il y a plus de possibilités de croissance dans le développement de produits financiers islamiques. Takaful est un domaine particulier où les Émirats Arabes Unis pourraient ouvrir la voie. Il devra se battre à travers les problèmes structurels qui existent toujours, cependant, comme le manque de compréhension de la population en général sur les produits de la charia mais aussi la pénurie de spécialistes de la charia qualifiés.»

Le secteur de l'assurance Takaful aux Émirats Arabes Unis est très différent de celui du monde Occidental. Au lieu de quelques grandes multinationales géantes, l'industrie de l'assurance Takaful aux EAU est composée de petites entreprises locales qui sont souvent inscrites comme des filiales de grandes entreprises, et fondées par des familles aisées, bien en réseau, comme le sont de nombreuses entreprises de la région.

Selon les données de la Bourse de Dubaï et d'Abou Dhabi, la Compagnie d'Assurance d'Oman est actuellement le plus grand assureur local, ce qui constitue 14% du total des primes. Les autres grandes assurances sont la Compagnie d'Assurance Nationale d'Abou Dhabi et la Compagnie d'Assurance Arabe Islamique.

Le marché des assurances aux EAU est extrêmement compétitif. Il y a environ 9 entreprises qui fournissent l'assurance Takaful et plus de 50 entreprises offrant une assurance médicale conventionnelle.

À combien seront les hausses de taux des primes même si cela dépend, au moins en partie, des changements éventuels dans la législation. Toutefois il semble fortement que la tendance se maintiendra au cours des prochaines années.

Les prévisions de croissance du secteur des assurances voyage aux Émirats Arabes Unis

Il y a peu être un grand succès à venir pour le marché de l'assurance voyage aux EAU, comme le nombre de touristes entrants et sortants commence à se redresser après quelques années difficiles. L'une des plus grandes compagnies d'assurance d'un des États du Golfe a prévu que les ventes d'assurance voyage pouvaient désormais croître de 40% pour la seule année de 2012.

S'exprimant lors de la présentation des prévisions économiques de Dubaï en 2012, le Sheikh Ahmad Ben Saeed Al Maktoum a déclaré que l'économie des EAU devrait s'attendre à une croissance de 4,5%-5% cette année et que les secteurs du tourisme et du voyage dans le Golf devraient être des contributeurs importants dans le développement commercial du pays. Soutenue par les richesses du gas et du pétrole, l'économie des EAU a bougé à un rythme soutenu jusqu'à la crise de 2008 lorsqu'une fois les puissants secteurs de la construction et de la propriété à Dubaï ont demandé 26 millards d'US$ de renflouement au gouvernement et ainsi restructurer les considérables dettes. Cet événement a bien sûr touché d'autres secteurs de l'économie tels que les investissements étrangers et le tourisme, tous deux en baisse.

William Russell veut introduire des options médicales élargies dans les Émirat Arabes Unis

William Russell a annoncé une nouvelle campagne pour 2013 qui vise à lutter contre les tendances à l'inflation de prime d'assurance dans les EAU. Le fournisseur d'assurance internationale a décidé d'offrir une plus grande flexibilité à ses clients quand ils font un choix sur leurs options de réseau et de prix. Les réseaux avec les établissements les moins chers seront bientôt disponibles pour les clients qui veulent avoir la chance de gérer le coût des réclamations déjà existantes avec modération et une assurance basée sur leurs besoins ou leur situation à l'époque.

La hausse des coûts médicaux aux EAU, particulièrement en ce qui concerne les coûts des traitements médicaux dans les établissements haut de gamme ont entraîné des coûts excessifs pour les patients, un facteur considéré comme contribuant à l'inflation croissante des primes d'assurance dans la région. L'assureur espère que cette nouvelle option pour la facturation directe dans ce secteur va contrôler cette hausse constante des prix. William Russell a déclaré que cette mesure profitera également aux clients soucieux du prix en offrant de nouvelles possibilités qui permettent d'éviter «les hôpitaux et cliniques excessivement coûteux». En outre, l'assureur a rassuré les clients actuels et futurs que le choix des établissements médicaux moins chers n'affecterait pas le niveau des prestations qui leur sont offertes, et que les hôpitaux et les cliniques suggérés fourniraient «des standards de traitements aussi élevés".

Colin Ward, responsable des ventes chez William Russell, était enthousiaste au sujet de cette nouvelle direction et «ravie d'être les pionniers dans cette nouvelle stratégie positive", et que les nouvelles options permettraient aux clients de "prendre le contrôle de l'effort en cours pour contenir l'escalade des coûts". Il a également commenté sur la façon dont les clients choisissent leurs options de traitement médical et pourrait faciliter la réduction et l'impact de l'inflation médicale. Mr Ward a continué en déclarant que si la stratégie de facturation directe a été mise en œuvre avec succès, cela réalisera des économies immédiates et importantes pour les clients, et promouvra un «changement durable» sur le marché.

L'introduction d'un élargissement des choix intervient après la fin de l'année 2012 et William Russell se concentrera de fournir aux clients un accès aisé à l'information et aux détails de son nouveau site web aux Émirats Arabes Unis. Destiné principalement à des expatriés dans la région, le site a été lancé pour "fournir un accès simple aux informations de l'équipe des réclamations de William Russell Dubaï mais aussi aux documents de police importants et spécifiques pour la région des EAU".

Le Moyen-Orient a représenté une partie cruciale du marché de l'assurance au cours des dernières années, et l'attention que William Russell montre pour la région est susceptible d'être partagées et reproduites dans l'industrie, comme les assureurs locaux et internationaux se concentrent sur l'amélioration du soutien aux clients en la zone. On estime également que cette nouvelle dose de flexibilité pour les clients, les fournisseurs plus chers seront encouragés à réaligner leurs propres frais et espérons ralentir le taux d'inflation global de la prime d'assurance.